Le fonds André Mandouze - The André Mandouze Collection - الرصيد

En 2008, la bibliothèque s'enrichit du legs de la bibliothèque de Monsieur André Mandouze, premier recteur de l‘Université d’Alger à l'indépendance, latiniste, historien de l’Afrique antique et spécialiste de Saint Augustin. Le fonds Mandouze compte environ 2 200 titres.

In 2008, the library was enhanced by the legacy of André Mandouze, who was the first rector of the University of Algiers at the time of independence. He was a specialist in Latin, the history of ancient Africa, and Saint Augustine. The Mandouze Collection has approximately 2,200 titles.

André Mandouze, l'Algérie et saint Augustin - السيرة

par Bruno Judic

Université François-Rabelais - Tours

 

« André Mandouze, l’Algérie et Saint Augustin », Les Cahiers d’EMAM [En ligne], 23 | 2014, mis en ligne le 26 mai 2014, consulté le 02 novembre 2016. URL : http://emam.revues.org/701

 

 

André Mandouze, né en 1916 et mort en 2006, est incontestablement une figure éminente de l’engagement politique des intellectuels français au XXe siècle. Élève de l’ENS de la rue d’Ulm, agrégé de lettres classiques, jeune professeur au lycée de Bourg-en-Bresse en 1940, il refuse le régime de Pétain et entre dans la Résistance. Au début de l’année 1943, il devient rédacteur en chef du journal clandestin Témoignage chrétien, fondé une année plus tôt à Lyon par le père Chaillet.

En 1946, il part en Algérie où il enseigne à la Faculté des lettres d’Alger comme maître de conférences en latin. Il mène parallèlement une carrière de journaliste et ne cesse de « tirer la sonnette d’alarme » sur la situation réelle de l’Algérie. Il prend immédiatement parti pour l’Indépendance de l’Algérie en 1954-1955. En 1956, il est rappelé en France compte tenu de ses prises de positions. À la fin de 1956, il est arrêté et emprisonné à cause de son activité en faveur du FLN algérien. Après l’Indépendance de l’Algérie, il est nommé en 1963 directeur de l’Enseignement supérieur de la nouvelle Algérie indépendante. En 1965, à la suite de du coup d’État du colonel Boumediene, il doit rentrer, revient en France et retrouve son poste à la Sorbonne où il poursuit sa carrière de latiniste jusqu’à sa retraite.

On doit souligner la grande cohérence de Mandouze, voulue par lui-même, entre son engagement de chrétien, lié à sa conception de la foi chrétienne, son engagement dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale et au moment de la guerre d’Algérie, et son activité scientifique. Il est en effet un spécialiste de Saint Augustin auquel il a consacré sa thèse, Saint Augustin, l’aventure de la raison et de la grâce, publiée en 1968. Il conduit de nombreux travaux sur l’Afrique chrétienne dans l’Antiquité tardive, par exemple la Prosopographie de l’Afrique chrétienne, lancée par Marrou et menée à terme.

Il est ici tout à fait logique d’associer à Mandouze le nom de Henri-Irénée Marrou, né en 1904, mort en 1977. André Mandouze n’était pas « l’élève » de Marrou, même si le plus ancien figurait dans le jury de thèse du plus jeune. Marrou était en effet un historien tandis que Mandouze était latiniste dont le directeur de thèse fut Jean Bayet, lui-même profondément catholique et ancien résistant. C’est d’ailleurs par son intermédiaire qu’il rencontre en 1956 à l’École française de Rome Paul-Albert Février dont il sera le responsable à l’université d’Alger après l’Indépendance en 1962 (Benkada, 2006). Marrou et Mandouze ont néanmoins largement l’un et l’autre partagé les mêmes convictions religieuses, la même formation initiale, l’ENS, et le même objet d’études, Saint Augustin. Marrou avait également bénéficié de l’École française de Rome, contrairement à Mandouze qui en fut empêché par la guerre. Mandouze souligne fortement le rôle de « maître » que Marrou a pu jouer, pendant la Seconde Guerre mondiale, comme inspirateur de la résistance spirituelle et politique. Plus tard, pendant la guerre d’Algérie, Marrou a également soutenu l’action de Mandouze et a dénoncé l’usage de la torture. Cela lui a valu d’ailleurs une retentissante perquisition dans sa maison de Châtenay-Malabry en 1956. Marrou et Mandouze faisaient ainsi partie du groupe des « quatre M », Massignon, Mauriac, Marrou et Mandouze, ces intellectuels chrétiens qui ont pris position contre la répression en Algérie, minoritaires, semble-t-il, à cette date parmi les universitaires parisiens.

La vie de Marrou, avant celle de Mandouze, manifeste la même cohérence voulue à la fois dans l’engagement chrétien et dans l’activité scientifique. L’étude de Saint Augustin est leur point commun. Ils ont, l’un et l’autre, joué un rôle considérable dans la mise en évidence d’un Augustin africain, qui, aujourd’hui, s’impose à tout lecteur d’Augustin, mais qui était une dimension oubliée du grand théologien latin.

Henri-Irénée Marrou et André Mandouze ont développé une activité scientifique immense avec des collègues et des disciples talentueux, Paul-Albert Février, Serge Lancel, pour ne citer que des disparus. On souligne souvent la difficulté de l’Algérie d’aujourd’hui à assumer son passé pré-arabe et pré-islamique. En 2001, le président Bouteflika avait toutefois lui-même suscité et favorisé un grand Colloque international sur Saint Augustin à Alger et à Annaba (Hippone). On remarque qu’il n’est pas forcément plus facile de faire passer des travaux pionniers de Marrou ou de Mandouze, comme de bien d’autres, dans la vulgate historique, ici-même en France. J’en donnerai un seul exemple : dans L’Atlas historique publié en 1988 sous la direction de Ade Ajayi et Crowder, on note le souci évident d’une histoire africaine non seulement débarrassée du colonialisme mais aussi clairement anti-colonialiste. La plus grande partie de la cartographie concerne naturellement l’histoire moderne et contemporaine de l’Afrique. Il y a néanmoins quelques cartes pour les périodes anciennes. On relève ceci pour l’Afrique du Nord chrétienne de l’Antiquité :

« On sait peu de choses sur l’introduction du christianisme à Carthage comme, d’ailleurs, dans les villes maritimes d’Afrique du Nord. La tradition attribue l’évangélisation à Pierre et Crescens ou à Simon le Cananéen et Jude ou même à Marc. Des communautés juives très importantes existaient à Cyrène, Oea, Carthage, Cirta, Sitifis, Volubilis et en d’autres cités commerçantes en relations suivies avec l’Égypte, la Grèce, la Syrie et la Palestine. Il est donc très plausible que des communautés chrétiennes aient existé dans ces villes, bien avant les campagnes de conversion organisées par les envoyés de Rome ».

Ce court texte se trouve accompagné de cartes tout à fait intéressantes. On note seulement que la première carte montre une flèche allant du Proche-Orient et une autre flèche de Rome à Carthage. Cela peut suggérer une double origine, orientale et romaine du christianisme nord-africain. Le texte souligne, à juste titre, qu’on ne sait rien sur ces origines chrétiennes en Afrique. Les savantes histoires du christianisme le montrent bien. On comprend mal alors cette incise « bien avant les campagnes de conversion organisées par les envoyés de Rome », inutile et hypothétique. Ces « campagnes de conversion » organisées par Rome – quelle Rome ? le gouvernement de l’empire devenu chrétien ou l’Église romaine ? – ne sont attestées que pour les époques beaucoup plus tardives, par exemple à la fin du VIe siècle pour les Anglo-Saxons, à l’initiative du pape Grégoire-le-Grand dans un contexte où l’empire romain d’Occident avait disparu et où Rome faisait partie de l’empire romain d’Orient. En ce qui concerne les premier et deuxième siècles, rien n’est attesté. On sait en revanche que Tertullien, le premier auteur chrétien latin, était africain. À travers lui, le christianisme s’est exprimé officiellement en latin en Afrique avant Rome où, à la fin du IIe siècle, on utilisait encore le grec dans l’Église chrétienne. Il est très simple de soupçonner ici, dans cet Atlas historique de l’Afrique, une sorte de « tic » involontaire.

Autant l’historiographie coloniale ou colonialiste voulait justifier la colonisation du XIXe siècle en s’appuyant sur l’histoire ancienne romaine, autant une historiographie anti-coloniale a cherché un modèle exactement inverse mais tout aussi faux. Ce petit texte montre que le travail des historiens n’est jamais fini et que le combat de Marrou et de Mandouze, qui n’est sûrement pas achevé dans l’ordre politique et spirituel, ne l’est pas non plus dans l’ordre de la vulgarisation scientifique.

 


Bibliographie

Benkada S., 2006, « Henri-Irénée Marrou, André Mandouze, Paul-Albert Février... ou l’engagement politique des intellectuels chrétiens durant la Guerre de libération algérienne (1954-1962) », Insaniyat, n° 31. En ligne : http://insaniyat.revues.org/9881 [consulté le 15/01/2014].
Ade Ajayi J.-F. et Crowder M., 1988, Atlas historique de l’Afrique, adaptation française de C. Coquery-Vidrovitch et G. Laclavère, Paris, Jaguar, 178 p.
Mandouze A., 1968, Saint Augustin, l’aventure de la raison et de la grâce, Paris, Institut d’études augustiniennes, 798 p.
Mandouze A., 1998, Mémoires d’outre-siècle. Tome I : D’une résistance à l’autre, Paris, Viviane Hamy, coll. « Domaine français. Les Aînés », 398 p.
Mandouze A., 2003, Mémoires d’outre-siècle. Tome II, 1962-1981 : À gauche toute, bon Dieu ! Paris, Cerf, coll. « Histoire à vif », 497 p.
Mandouze A., 2007, Un chrétien dans son siècle. De Résistance en résistances. Textes choisis et présentés par O. Aurenche et M. Sevegrand, Paris, Karthala, coll. « Signe des Temps », 376 p.
Marrou H.-I., 1983, Saint Augustin et la fin de la culture antique, Paris, De Boccard, 713 p.
Marrou H.-I., 2003, Saint Augustin et l’augustinisme Paris, Seuil, coll. « Points Sagesses », 192 p.
Meynier G., 2010, L’Algérie des origines. De la préhistoire à l’avènement de l’Islam, Paris, La Découverte, coll. « La Découverte/Poche », 236 p.
Riché P., 2003, Henri-Irénée Marrou, historien engagé, Paris, Le Cerf, coll. « Histoire. Biographie » (préface de R. Rémond), 417 p.

Bibliographie d'André Mandouze - المراجع

Thèses de doctorat

Dialogue et mysticisme dans les «Soliloques » et les «Confessions» de saint Augustin, mémoire de diplôme d'études supérieures dirigé par Jean Bayet, 1938
Saint Augustin. L'aventure de la raison et de la grâce (thèse principale), Paris, Études augustiniennes, 1968, 797 p.
Retractatio Retractationum Sancti Augustini (thèse complémentaire, inédit), 1968

autres ouvrages

Intelligence et sainteté dans l'ancienne tradition chrétienne, Paris, Éd. Du Cerf, 1962, 116 p.
Direction de la Prosopographie chrétienne du Bas-Empire, T. I : Afrique (303-533), Paris, Ed. CNRS, 1982, 1 328 p.

Mémoires d’outre-siècle. T. I : D’une résistance à l’autre, Paris, Viviane Hamy, coll. « Domaine français. Les Aînés », 1998, 398 p.

Mémoires d’outre-siècle. T. II, 1962-1981 : À gauche toute, bon Dieu ! Paris, Cerf, coll. « Histoire à vif », 2003, 497 p.

Un chrétien dans son siècle. De Résistance en résistances. Textes choisis et présentés par O. Aurenche et M. Sevegrand, Préface de S. Hessel, Paris, Karthala, 2007

principaux articles

1939
«Saint Augustin et son Dieu. Les sens et la perception mystique», La vie spirituelle 60, 1939, p. 44-60.
1953
«Notes sur l'organisation de la vie chrétienne en Afrique à l'époque de saint  Augustin», L'année théologique augustinienne, t. XIII, 1953, p. 151-171; 201-231.
1954
«"L'extase d'Ostie". Possibilités et limites de la méthode des parallèles textuels», dans Augustinus Magister, actes du Congrès international augustinien, Paris, 21-24 septembre 1954, Paris, Études augustiniennes, 1954, t. I, p. 67-84.
«Où en est la question de la mystique augustinienne?», dans ibid., t. III, p. 103-163
.
1955
«Saint Augustin ou le rhéteur canonisé», Bulletin de !'Association Guillaume Budé, 4e série, n° 2, 1955, p. 37-41.
«Masques et visage de saint Augustin», La Revue de la Méditerranée 70, 1955, p. 3-24.

1958
«Saint Augustin et la religion romaine», dans Recherches augustiniennes, t. I, Paris, Études augustiniennes, 1958, p. 187-223.
1960
«Encore le donatisme. Problèmes de méthode posés par la thèse de J.-P. Brisson: Autonomie et christianisme dans l'Afrique romaine de Septime Sévère à l'invasion vandale», L'Antiquité classique 29, fasc. 1, Bruxelles, 1960, p. 61-107.
1961
«Mesure et démesure de la Patristique », Studia Patristica, t. III, actes de la IIIe Conférence internationale d'études patristiques, Oxford, 21-26 septembre 1959, Berlin, Akademie-Verlag, coll. «Texte und Unterschuchungen zur Geschichte des alterchristlichen Literatur », vol. 78, 1961, p. 3-19.
«L'Église devant l'effondrement de la civilisation romaine», Revue d'histoire et de philosophie religieuses 41, 1961, p. 1-10 [version française de : «The Church and the Collapse of Roman Civilization », History's Lessons for Tomorrow's Mission.
Milestones in the History of Missionary Thinking, Genève, World Student Christian Federation, 1960, p. 39-50].
1962
«L'Afrique chrétienne, le donatisme et saint Augustin», dans Découverte de l'œcuménisme, 17e Cahier de la Pierre-Qui-Vire, Paris, 1962, p. 279-297.

1963
«À propos de sacramentum chez saint Augustin. Polyvalence lexicologique et foisonnement théologique», dans Mélanges offerts à Mademoiselle Christine Mohrmann, Utrecht, Spectrum, 1963, p. 222-232.
«L'évêque et le corps presbytéral au service du peuple fidèle selon saint Augustin», dans H. BOUESSÉ et A. MANDOUZE (dir.), L'évêque dans l'Église du Christ. Travaux du symposium de l'Arbresle, 1960, Paris, Desclée de Brouwer, 1963, p. 123-151 (discussion, p. 309-311, 323-331). Repris en grande partie dans Saint Augustin. L'aventure de la raison et de la grâce, p. 121-164
.
1970
«Saint Augustin et la cité grecque», Revue des études latines 47, 1970, p. 396-417.
1971
«Monique à Cassiciacum », Mélanges offerts à Marcel Durry, Revue des études latines 47 bis, 1971, p. 133-137.
1973
«Prosopographie chrétienne du Bas-Empire (1. L'Afrique)», Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1973, p. 57-59.
«(Littératures) maghrébines [1. Littératures préislamiques] », Encyclopaedia Universalis, 1er éd., t. X, 1973, p. 290-291.
«Introduction à la prosopographie chrétienne de l'Afrique du Bas-Empire »,Revue des études latines 51, 1973, p. 287-301.

1975
«Saint Augustin et le ministère épiscopal», dans Ch. KANNENGIESSER (dir.), Jean Chrysostome et Augustin, actes du Colloque de Chantilly, 22-24 septembre 1974, Paris, Beauchesne, 1975, p. 61-73.
«Quelques principes de "linguistique augustinienne" dans le De magistro », communication à la VIe Conférence internationale d'études patristiques, Oxford, 1971, publiée dans Forma futuri. Studi in onore del Cardinale Michele Pellegrino, Turin, Bottega d'Erasmo, 1975, p. 789-795.
«Hagiographie et prosopographie », communication à la VIIe Conférence internationale d'études patristiques, Oxford, 1975 (inédit).
Préface au livre de R. DESJARDINS, Le souvenir de Dieu. Recherche avec saint Augustin, Paris, Beauchesne, 1975, p. 5-10.
Codirection de l'encyclopédie 2000 ans de christianisme, et contributions diverses (t. I : «Au commencement», p. 5; «Et après ... », p. 100; «Coupables? Non coupables?», p. 108-119; «La vie des communautés chrétiennes», p. 154-160.
«L'Épître à Diognète », p. 165-166; «L'âge d'or des Pères de l'Église», p. 196; «Saint Augustin», p. 253-260: t. VII: «Inspiration évangélique et action révolutionnaire», p. 190-193), Paris, 1975 s.

1976
« L'Afrique chrétienne : aventure originale ou avatar de la romanisation? », dans Actes du IIe Congrès international d'étude des cultures de la Méditerranée occidentale, Malte, 23-26 juin 1976, Alger, Société nationale d'édition et de diffusion, 1976, p. 103-117.
«Le donatisme représente-t-il la résistance à Rome de l'Afrique tardive?», dans D. M. PIPPIDI (dir.), Assimilation et résistance à la culture gréco-latine dans le monde ancien, travaux du VIe Congrès international d'études classiques, Madrid, 2-6 septembre 1974, Bucarest - Paris, Editura Academiei - Les Belles Lettres, 1976, p. 357-366.

1977
« Prosopographie et histoire de l'Église: le dossier Petrus Abbas (523-525) », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1977, p. 141-142.
«De la christianisation de Rome à l'âge d'or des Pères de l'Église», dans G. SERBAT (dir.), Rome et nous. Initiation à la littérature et à la civilisation latines, Paris, Picard, 1977, chap. xv, p. 235-254.
Contribution au colloque de Carthage (septembre 1977) sur l'Afrique paléochrétienne (inédit).

1978
«Saint Augustin. Une africanité en question», dans Ch.-A. JULIEN (dir.), Les Africains, t. X, Tours, 1978, p. 77-103.
«Vieux auteurs et problèmes brûlants des Pères de l'Église et des Sources chrétiennes», conférence à Saint-Étienne, 16 novembre 197 8 (inédit).
«L'idéologie de la fonction enseignante dans le De magistro d'Augustin», conférence à l'université de Strasbourg, 25 novembre 1978 (inédit).

1979
«Patristique et liberté. Réflexions sur les présupposés et les implications scientifiques d'un domaine mixte», lecture à la VIIIe Conférence internationale d'études patristiques, Oxford, 1979 (inédit).
«Les persécutions à l'origine de l'Église», dans J. DELUMEAU (dir.), L'histoire vécue du peuple chrétien, Toulouse, Privat, 1979, t. I, chap. II, p. 49-74.

1982
«Le mystère Donat», Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Paris, De Boccard, 1982, p. 98-104.
«Augustin préfacier d'Augustin», introduction à la traduction des Confessions par L. de Mondadon, Paris, rééd. Éd. du Seuil, coll. «Points-sagesse», 1982, p. 11-25.

1983
«Se/nous/le confesser? Question à saint Augustin», dans Cl. DEHLEZ-SARLET et M. CATANI (dir.), Individualisme et autobiographie en Occident, actes du Colloque de Cerisy-la-Salle, 10-20 juillet 1979, Bruxelles, Éd. de l'université de Bruxelles, 1983, p. 73-83.
«Les
Vandales et l'Afrique. Apports et limites de la méthode prosopographique », Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques 19B, 1983, p. 287-288.
«L'Afrique chrétienne à la lumière de l'enquête prosopographique », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1983, p. 223-238.
«La
dialectique de la persécution et du martyre », dans Les premiers chrétiens. Histoires et exégètes à Radio-Canada, t. III, interviews présentées par G. Langevin, Montréal - Paris, Bellarmin - Éd. Du Cerf, 1983, p. 139-147.

1984

«Le livre V des Confessions de saint Augustin », dans Le Confessioni di Agostino d'Ippona, libri III-V, Palerme, Ed. Augustinus, 1984, p. 39-55.
« Tempus christianum, tempus christianorum ou tempora christiana », dans Le temps chrétien de la fin de l'Antiquité au Moyen Âge, actes du Colloque international, Paris, 9-12 mars 1981, Paris, Éd. Du Cerf, 1984, conclusion au colloque, p. 575-579.
1985
Codirection (avec J. FOUILHERON) du vol. Migne et le renouveau des études patristiques, actes du Colloque de Saint-Flour, 7-8 juillet 1975, Paris,  Beauchesne, 1985, et contribution «Des Pères de l'Église aux fils de Vatican II», p. 433-443.
« Afrika (Literaturgeschichtlich)  313-430 [C (Christlich) II (Die Jahre 313 bis 430) a-b (geschichtliche und religiöse Kontinuität; Augustinus und Afrika)]
», Reallexikon für Antike und Christentum, Stuttgart, 1985, col. 177-196.
Présence
de la mer et ambivalence de la Méditerranée dans la conscience chrétienne et les relations ecclésiales à l'époque patristique», dans M. GALLEY et L. LADJIMI SEBAI (dir.), L'homme méditerranéen et la mer, actes du IIIe Congrès international d'études des cultures de la Méditerranée occidentale, Jerba, 3-8 avril 1981, Tunis, 1985, p. 507-513; «Conclusions. La Méditerranée et nous», p. 631-637.
«Livre IV du De doctrina christiana : un De oratore chrétien» (inédit), résumé dans Actes du XIe Congrès de Pont-à-Mousson, 9 août-2 septembre 1983, Paris, Les Belles Lettres, 1985, vol. II, p. 127-128.

1986
« Les donatistes entre ville et campagne», dans Histoire et archéologie de l'Afrique du Nord, actes du IIIe Colloque international réuni dans le cadre du CXe Congrès national des sociétés savantes, Montpellier, 1er-15 avril 1985, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, 1986, p. 193-217.
1987
« Du converti de Milan au convertisseur d'Hippone », dans Atti, actes du Congrès international sur saint Augustin pour le XVIe centenaire de sa conversion, Rome, 15-20 septembre 1986, Rome, Institutum patristicum Augustinianum, coll. « Studia ephemeridis Augustinianum », 1987, vol. I, p. 89-98.
Codirection du dictionnaire Histoire des saints et de la sainteté chrétienne, et contributions diverses (t. II: La semence des martyrs, p. 7-57), Paris, 1987 s.

1988
«Cohabiter avec Augustin?», dans P. RANSON (dir.), Saint Augustin, Lausanne - Paris, L'Âge d'Homme, coll. «Les Dossiers H», 1988, p. 11-21.
1989
« Sacramentum et sacramenta chez Augustin », dans Les écrivains et le sacré, actes du XIIe Congrès de l'Association Guillaume Budé, Bordeaux, 17-21 août 1988, Paris, Les Belles Lettres, 1989, p. 367-375.
1991
«De l'unicité d'une notion à un pluralisme de fonctions. Aspects d'une problématique (Ier-VIe siècle) », dans Les fonctions des saints dans le monde occidental (IIIe - XIIIe siècle), actes du Colloque organisé par l'École française de Rome avec le concours de l'université de Rome La Sapienza, Rome, 27-29 octobre 1988, Paris, De Boccard, coll. «École française de Rome», n° 149, 1991, p. 81-89.
«"Au
travail, les moines!" Un mot d'ordre de saint Augustin», dans Convergences. Études offertes à Marcel David, Quimper, Calligrammes, 1991, p. 325-336.
1992
Préface au livre de Fr. HEIM, La théologie de la victoire. De Constantin à Théodose, Paris, Beauchesne, coll. «Théologie historique», 1992, p. V-X.
1993
«La cité terrestre et la cité de Dieu », dans La città mediterranea, actes du Congrès international, Bari, 4-7 mai 1988, Naples, Istituto universitario orientale, 1993, p. 201-208.

1997
Préface au livre de L. ENNABLI, Carthage : une métropole chrétienne du IVe à la fin du VIIe siècle, Paris, Ed. du CNRS, Etudes d'Antiquités africaines, 1997.
1998

«Augustinus magister y Augustinus minister », Teologia y vida 39, 1998, p. 295-306.
Préface à Curiosité historique et intérêts philologiques. Hommage à Serge Lancel, Grenoble, Université Stendhal-Grenoble III, coll.
«Recherches et travaux», n° 54, 1998, p. 7-11.
«Première
catéchèse et dernier catéchisme. Augustin plus actuel que Jean-Paul?», dans ibid., p. 99-104.
2003
«Augustin et Donat», dans Saint Augustin : africanité et universalité, actes du Colloque international, Alger-Annaba, 1er_ 7 avril 2001, Fribourg (Suisse), Éd. universitaires, coll. « Paradosis », vol. 45, 2003, p. 125-130.
Préface au livre de S. LANCEL et P. MATTEI, Pax et Concordia. Chrétiens des premiers siècles en Algérie (1er-VIIe siècles), Paris - Alger, Marsa, 2003, p. 7-8.

2007
Préface et postface (posthumes) au roman (posthume) de S. LANCEL, Une saison en Numidie, Paris, Tchou, 2007, p. 15-16; 67-70.

2013

Avec et pour Augustin : mélanges. Textes rassemblés par L. Pietri et  C. Mandouze, Paris, Éd. du Cerf, 2013