Jeudi 26 juin 2025 à 18h00

 

L’Art-thérapie et la pensée de CG Jung

 

Dr Mouloud Ounnoughene

L'art favorise l'expression personnelle et le développement émotionnel, renforçant la résilience individuelle et communautaire. 

L'art représente une fenêtre ouverte sur l'âme et renforce ses capacités d'introspection.

  

Selon Jung, l'art est également lié à l'inconscient collectif, une sorte de réservoir d'éléments psychologiques commun à tout le monde et où réside les symboles universaux, comme les images, les motifs et les idées partagées par toute l'humanité.

 

Ces symboles communément appelés archétypes sont susceptibles d'apparaître dans les rêves, la littérature, l'art dans sa globalité et les mythologies de diverses cultures.

 

Pour Carl Gustave Jung, psychiatre et psychanalyste suisse, l'art est un des moyens par lequel ces symboles universaux se manifestent quand il s'agira entre autres d'exhumer des périodes de bouleversements émotionnels.

 

A travers la peinture, le dessin ou le mandala, l'individu transforme son état d'âme perturbé, d'une énergie brute en quelque chose de tangible. Ce processus de sublimation est au cœur de l'étude de Jung.

 

L'aspect cathartique de la musique opére également dans ces situations, de même que le théâtre; il agit par effet de transfert en narrant son propre conte.

 

La danse est une forme d'exutoire des émotions refoulées. Quant à l'écriture, elle représente une forme d'intermédiaire expressive qui soulage une fêlure de l'âme pour mieux affronter les adversités de la vie.

 

Le but de ces activités est d'atteindre selon Jung la grande complétude.

 

Rappelons à cet effet que Jung est considéré comme étant le précurseur du développement personnel, en vogue actuellement dans le monde.

  

Biographie express de l’auteur :

 

Mouloud OUNNOUGHENE est neurochirurgien, musicien, ancien producteur et animateur d’émissions radiophoniques sur les musiques du monde. Il a sorti avec son groupe Massin’s, un album de fusions musicales intitulé « Azzeta ». Passionné par les effets de la musique sur le cerveau, il a publié son livre « Influences de la musique sur le comportement humain » dont la préface est signée par le professeur A. Louis Benabid, de l’Académie des Sciences de France. L’auteur a également animé de nombreuses conférences et rencontres sur le thème de la musicothérapie. Son livre « Mohamed Iguerbouchène, une œuvre intemporelle » analyse et dissèque l’œuvre de ce monument de la musique. Le métissage et l’interculturalité musicaux font partie de son Violon d’Ingres, il s’y consacre et développe cette thématique dans son ouvrage intitulé « Dialogue des cultures musicalees, mythe ou réalité ».  Sa dernière publication qui porte entre autres sur la neuroplasticité et la musique est dénommée : “La Musique autrement, de la note à la thérapie”

 

 


Mercredi 18 juin 2025 à 18h00

 

Présentation du roman

Au-delà de mes rêves 

Jugurtha Abbou

 

Des rêves, nous en faisons tous. Ceux de Tarik sont particuliers. Ils sont prémonitoires, ils lui font pousser des ailes et l'emmènent vers des aventures aux issues rocambolesques.

 

Comment ce jeune, dont la vie était des plus paisibles, se retrouve au centre des défis les plus fascinants ? Sujet de polémique, il erre d'exil en exil, puis se voit porter, des années plus tard, sur les cimes des montagnes qui l'ont vu grandir. De son village natal à la capitale, en passant par la ville, puis choisissant l'émigration, le jeune affronte plus d'une péripétie. Conjurant les archaïsmes, luttant contre les idées patriarcales et les pensées rétrogrades, Tarik rêve d'un monde de paix et de justice. Il croit en ses rêves, il veut les réaliser !

 

Le roman de Jugurtha Abbou est une invitation au rêve, un onirisme enivrant, où les temps et les espaces se fondent et se confondent. Le rêve se retrouve spontanément transposé au texte dans sa transformation, laquelle obéit au jeu infini de la signifiance. Mais « au-delà de mes rêves », c'est surtout une fantastique source de changement dans nos vies quotidiennes !

 


Mercredi 28 mai 2025 à 18h00

 

Le cheikh et l'ingénieur
Variations intimes sur le patrimoine musical national


Mourad Yelles

« Né à Tlemcen le 10 février 1922, dans une modeste famille d’artisans tlemcéniens, il (Djelloul Yelles) manifeste très tôt des prédispositions évidentes pour la musique. Malgré les rigueurs de la condition coloniale, soutenu par un père lui-même sensible à l’importance de la tradition maghrébo-andalouse, il réussit à acquérir les rudiments de la formation musicale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve à Alger où il suivra les cours de musique du Conservatoire d’Art dramatique. Dans la même période, lorsqu’il revient à Tlemcen, pour les congés scolaires, à la suite d’autres maîtres et amoureux de la Sanâa tlemcénienne, il entame un travail de collecte et de notations du répertoire tlemcénien, sous la houlette du grand maître Cheikh Larbi Bensari. Cette vaste entreprise ne cessera de l’occuper sa vie durant. »

 

 


Samedi 24 mai 2025 à 14h00

 

Présentation d’ouvrage 

 

Atlas des qoubbas des Maitres du Sens du Sud Algérien

Malek Kerdel

« Dans ce laborieux Atlas hagiographique, Malek Kerdel offre au lecteur un moment d’exception où il raconte la vie des maîtres soufis algériens, des figures religieuses et des personnages vénérés, mettant en avant leurs vertus, leur dévouement spirituel et leurs miracles, avec des idéaux moraux, dans un système éducatif qui se transmet de génération en génération. À travers des récits détaillés, il le plonge dans l’histoire fascinante des qoubbas et dans la spiritualité de l’islam populaire du Sud algérien, explorant l’origine de ces lieux ressources, leurs racines, leur rôle et leur raison d’être, par leur impact sur la société à travers les siècles. »

 

Extrait de la préface de la professeure Ouiza Galleze, Dr en philosophie, Chercheure en anthropologie, Experte du PCI (Patrimoine culturel immatériel), auprès de l’Unesco.

 

 


Lundi 14 avril 2025 à 18h00

 

Regards sur l’architecture religieuse à Alger
De l’époque coloniale à nos jours
Naouel Nessark


Cet ouvrage explore l'architecture religieuse de la ville d'Alger durant la période coloniale. A travers une analyse détaillée des édifices, des lieux de culte et de leurs transformations au fil du temps, l'auteur interroge l'influence de l'histoire coloniale sur la construction et la perception de ces espaces. L'étude propose une lecture croisée des aspects architecturaux et cultuels, en tenant compte des contextes historique et politique de l'époque.

 

Ce travail met en lumière les enjeux de mémoire et de préservation des bâtiments religieux en Algérie, en soulignant leur état actuel et les défis de leur conservation dans le contexte contemporain. Le livre invite à une réflexion sur la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine méconnu, tout en offrant un regard critique sur les rapports entre architecture et pouvoir colonial.

 

Architecte et docteure en histoire de l'art et de l'architecture, Naouel Nessark est chercheuse associée au centre François-Georges Pariset de l'Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux portent sur la préservation du patrimoine et l'architecture religieuse, avec un focus sur l'Algérie coloniale. Auteure d'articles et conférencière, elle participe activement à la valorisation du patrimoine architectural des XIXe et XXe siècles.

 


Jeudi 10 avril 2025 à 18h00

 

Quand les langues maternelles nourrissent la représentation de la causalité
Fatima Zohra Benaicha

La causalité est une propriété de l’esprit humain qui dépend du positionnement cognitif du sujet lecteur par rapport aux informations conceptuelles et sémantiques. Le point de vue cognitif et expérimental qui nous intéresse ici est celui des textes (récit et scientifique) où l’appropriation et l’émergence progressive des connexités causales sont mieux développées dans la langue maternelle des individus. Ces représentations cognitives et mentales, influencées par la langue d’appartenance, permettent la construction des structures causatives, qu'elles soient intentionnelles ou physiques, et contribuent ainsi à la mémorisation à long terme et à la réorganisation des connaissances en français.

 

 


Lundi 7 avril 2025 à 18h00

 

Conférence-table ronde-débat

 

Qu’est-ce que le temps ?

Saint Augustin, Descartes et ChatGPT

 

Alphonse Voho Sahi, Pierre-Yves Fux, Fatima Doumbia et Maurizio Balestra

La notion du temps est centrale dans les interrogations que suscite le développement de l'intelligence artificielle (IA). Si cette technologie fait *gagner du temps* , comme on s'accorde à le dire, la question reste de savoir si un robot (l'IA en est-elle d'ailleurs un?), sait ou peut-il *prendre son temps*, ou encore, est-ce que dans une interaction avec des humains, un robot peut savoir, *de lui-même* , s'il n'est pas trop rapide ou trop lent, éprouver, par exemple, un sentiment lié à la temporalité chez l'être humain telle que l'appréhension, (la crainte d'un danger que lui-même peut représenter dans le temps) ?

 

De telles questions désignent le temps comme une dimension fondamentale de l'humanité (de la nature humaine), une dimension de ce qui distingue la machine de l'être humain. Elles invitent, en tout état de cause, à évaluer la pertinence, voire l'actualité de pensées anciennes, concernant les humains et le temps, sur les questions nouvelles concernant les humains et la machine face au temps

 

L'objectif de la journée de réflexion philosophique est de voir, dans quelle mesure la vision du temps chez Saint Augustin d'une part et la conception du temps chez Descartes d'autre part, peuvent aider à cerner davantage les défis philosophiques, spirituels voire éthiques liés à la place de l'intelligence artificielle dans la culture contemporaine.

 


Jeudi 6 février 2025 à 18h00

 

La Tariqa Tijaniyya
Voie Spirituelle et Ordre Confrérique


Saïd Bouterfa



Mercredi 22 janvier 2025 à 18h00

 

L’écriture ou la sublimation des souffrances humaines

Nadia Sebkhi et Leïla Hamoutène

 

Écrire serait l'acte par lequel l'écrivain renverrait sa vision au Monde tout en le mettant en questions. D'une certaine manière ce serait répondre aux problèmes de l'existence dans la solitude de l'être. Écrire répondrait aussi au besoin de dépasser les souffrances humaines.

 

Deux écrivaines algériennes tentent de parler de leurs écrits et de partager les raisons qui les ont amenées à l’Écriture.